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Bee Works – Communiqué de presse

Bee Works – Communiqué de presse

Les Bee Works de Sarah Hatton – Des milliers d’abeilles mortes ordonnées en des motifs mathématiques vertigineux.

Exposition : 12 mars – 2 mai 2015
Vernissage : le samedi, 14 mars 2015, 15h – 18h

intermiel
Lors du vernissage le samedi 14 mars 2015, la compagnie Québécoise Intermiel proposera une dégustation de miel et hydromel.

Visual Voice Gallery a le plaisir de présenter les travaux de l’artiste Outaouaienne Sarah Hatton.
L’artiste nous sensibilise au rôle des pesticides néonicotinoïdes dans le déclin, à l’échelle mondiale, des abeilles en plaçant les corps de ces dernières au sein de motifs mathématiques vertigineux, eux-mêmes rappelant des systèmes de la monoculture, telle que la spirale de Fibonacci que l’on retrouve dans le capitule des fleurs de tournesol.

Dans Florid (« ouvragé, rococo »), 500 abeilles mortes sont placées selon un arrangement identique à celui trouvé dans la fleur de tournesol. Le motif suit les courbes de Fibonacci – un ordre que l’on retrouve dans la nature, présent dans de nombreuses compositions de spirales qui produisent un effet visuel répétitif déstabilisant.

La désorientation éprouvée face au motif-essaim du tournesol est en quelque sorte analogue à la perte d’orientation subi par les abeilles précisément dû aux toxines présentes dans ce qui leur permet de se nourrir.

Les oeuvres, Circle (« cercle ») disposent des milliers d’abeilles en différentes formes proches du mandala inspirées par des figures agroglyphes connues. Ici est suggérée une nouvelle fois les conséquences de l’intrusion de l’agriculture humaine qui provoque une désorientation de masse. L’effet de répétition qui forme ces motifs évoque le pathos d’un véritable massacre et l’exaspérante frustration d’une désorientation épidémique.

Cluster (Flower of Life)
La Fleur de Vie est un ancien symbole géométrique formé de différentes grappes florales de motifs hexagonaux, résultat d’un enchevêtrement de cercles. Les abeilles dépendent de leur instinct de groupe pour survivre.

Certaines des fleurs les plus attrayantes pour les abeilles sont celles composées de multiples grappes de fleurs, caractéristique qui les rend particulièrement séduisantes et donc meurtrières quand elles sont exposées aux pesticides systémiques.  La grappe ou le groupe définit le point de départ des recherches des épidémiologistes.

Hatton utilise de boîtes de pétri utilisées en laboratoire pour ces motifs imbriqués, chaque boîte contient un cycle formé d’abeilles mortes.

Sarah Hatton est née en Grande-Bretagne, et a grandi dans la Barbade et au Canada.

Elle obtient sa licence d’Arts plastiques à Queens University et son master à l’Université de Calgary, et fut la bénéficiaire de nombreux prix pour artistes et universitaires.

Son profond intérêt en la nature humaine, la mortalité, les motifs, et son insatiable curiosité pour le monde naturel se retrouvent tout au long de ses peintures et installations. Ses « Bee Works », constituées de milliers d’abeilles mortes, équilibre entre talent artistique et plaidoyer, ont reçu une reconnaissance internationale ainsi que le prix RBC pour les artistes émergent-e-s en 2014.

Hatton vit et travaille à Chelsea au Québec, l’une des communautés les plus créatives et respectueuses de l’environnement du Canada.

Galerie Visual Voice
Édifice Belgo
372, rue Ste-Catherine Ouest
espace 421
Montréal QC H3B 1A2

Horaires d’ouverture
Mercredi – samedi, 12h – 17h30

Pour plus d’informations sur le travail de Hatton :
www.sarahhattonartist.com
Facebook : www.facebook.com/sarahhattonartist
Twitter :sarah_hatton

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